Stefano Conotter et Michel Kubler: le Pape François, un an après…

Michel Kubler : Un an après, en effet, on peut dire qu’absolument tous les catholiques – mais bien au-delà, un nombre impressionnant de gens qui ne s’intéressaient certainement pas tous à l’Eglise jusque-là ! – ont une idée précise du pape François. Chez les non catholiques, c’est une image incroyablement positive : cf.« unes » de journaux, ‘Homme de l’année’ pour Time en 2013’ (« Parce qu’il a fait sortir la papauté du palais et l’a amenée dans la rue, parce qu’il a fait s’engager la plus grande Église du monde dans la confrontation avec ses besoins les plus profonds et parce qu’il énonce des jugements équilibrés avec miséricorde »), sondages de très forte popularité – y compris en France, ce qui a probablement déclenché la visite officielle du très laïque président Hollande…

Document attaché : Pape François un an après

 

Stefano Conotter : Mon exposé sera centré sur l’appel que le Pape François nous adresse à une conversion, à un changement, à un renouveau. Je ne suis pas un expert de la pensée bergoglienne. Je le découvre comme la plupart est en train de le découvrir, après qu’il a été élu Pape, voici un an. Je dois avouer que le premier instant a été décevant, un visage de monseigneur… mais tout de suite après j’ai été déjà impressionné par sa personnalité (le geste de demander le silence pour prier, à une place Saint Pierre prise par l’enthousiasme… il aurait suffi que quelqu’un crie « vive le Pape », pour gâcher le geste et « rater » le début du pontificat… le silence a été impressionnant. Pour être touché par sa pensée il m’a fallu plus de temps. Peut-être on était trop bien habituer par la limpidité intellectuelle du Pape Benoit.

 

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